Pièce chorégraphique & cinématographique poético-absurde
Nous sommes en hiver dans un hall d’hôtel un peu délabré où des voyageurs sont sur le point de partir. Ils vont et viennent sans arriver à sortir de l’établissement. Aucune porte ne les mène vers l’extérieur. La caméra de surveillance de l’hôtel filme leurs allers et venues au comptoir. Faute de trouver une issue physique à leur histoire, ils vont s’enfuir dans un voyage mental rocambolesque. Les couloirs de l’hôtel sont alors autant de chemins à découvrir, d’expériences à partager. Les décors des chambres deviennent tantôt un jardin exotique, tantôt une chambre d’enfant ou un champ de bataille. Les corps se libèrent et les voyageurs, débridés, s’inventent un parcours fantasmagorique commun, une échappée, bien plus qu’une porte de sortie…
« Nous souhaitons débuter la pièce par un faux départ et coincer les interprètes dans un huis-clos burlesque. Cette situation convoque instantanément un état d’urgence. Le besoin de fuite, quasi constant chez l’être humain, va être ici mis à l’épreuve.
Fuir où ? Peu importe la destination, mais sortir à tout prix. Que faire des autres ? Se dissocier ou se regrouper ? Espérer ou s’entraider ? Autant de comportements qui permettent de révéler les personnalités de chacun. Il y a le temps de la résignation où les corps se relâchent et se livrent peu à peu. C’est le moment du rapprochement. Le groupe va alors, par la force des choses, se rencontrer. La pudeur et le malaise de chacun déclenchent un ballet absurde puisqu’ils n’ont encore rien en commun, ni rien à partager. Il y a le temps des premiers contacts. Le groupe s’émancipe, se transcende jusqu’à se retrouver dans une fuite mentale. Dans cet hôtel, les histoires de chacun se croisent pour donner vie à un imaginaire commun qui se débride. Une épopée où se mêle intrigues, suspens et quiproquos. Un voyage « sur place » nécessaire pour échapper à leur situation d’enfermement. Tous commencent alors à trouver un sens à rester là. Puis les parois du décor se dérobent. Le hall d’hôtel s’efface pour créer des espaces de fuites. Seules les portes de sorties résistent mais le groupe reste lié et cloîtré. Personne ne sort mais pour quelles raisons en somme ? Ne plus quitter le groupe ou tout simplement renoncer, comme depuis le début, à se confronter à l’inconnu comme si l’extérieur leur faisait peur ? »
Thomas Guerry & Bertrand Guerry
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Ils nous suivent dans l’aventure :
Coproductions : Le Grand Angle, scène régionale Pays Voironnais – Voiron (38) | CCN de Tours – Thomas Lebrun (37) | Le théâtre des Collines – Cran Gévrier (74) | Théâtre Massalia, scène conventionnée d’intérêt national Art, Enfance, Jeunesse – Marseille (13)
La Cie Arcosm est soutenue par la Drac Auvergne Rhône Alpes au titre du conventionnement triennal, par la Région Auvergne Rhône Alpes en soutien triennal, par la ville de Lyon, la Spedidam et l’Adami.
Avec le soutien de : Spedidam | Adami | Fonds SACD Musique de scène | PADLOBA – Angers (49) | La Fonderie – Le Mans (72) | La Théâtre Théo Argence – Saint Priest (69) |
Chorégraphie – Thomas Guerry
Ecriture & dramaturgie – Thomas Guerry & Bertrand Guerry
Danseurs – Marion Dechanteloup, Margot Rubio ou Noémie Ettlin, Rémi Leblanc-Messager, Thomas Guerry
Comédiens – Fatou Malsert, Bertrand Guerry
Création lumière & Scénographie – Olivier Clausse
Création vidéo / Régisseur Vidéo – Florian Martin
Musique originale – Sébastien Blanchon
Concept Son – Olivier Pfeiffer
Costumière – Anne Dumont
Régisseur Son en tournée – Eric Dutrievoz ou Lucille Gallard
Régisseur général – Laurent Bazire