« Le Guetteur de l’éternel instant », Jean-Bernard Métais raconte…

Synopsis

Un projet documentaire de Philippe NAHOUN

Depuis l’adolescence Jean-Bernard Métais voyage beaucoup. Cette année encore, il a traversé l’Europe et une partie de l’Asie. Les concours internationaux se succèdent. Il en remporte un grand nombre grâce à une pensée verticale, une absence de compromis dans le choix des symboles et une qualité d’exécution qui force le respect. En quelques années il est devenu un artiste de dimension mondiale, un inventeur de monuments, un funambule de l’intemporel, un cueilleur de mots illuminés : la vitrine d’un certain génie français. Il n’est pas un homme de réseaux. Il règne chez les artistes de son gabarit une atmosphère de discrétion et de secret. Il n’est pas médiatisé et les télévisions de son propre pays ne s’intéressent pas à lui, car il ne se montre pas là où il devrait se montrer s’il en avait besoin. Son travail est profond et demande du recul et du calme car le travail de Jean-Bernard Métais évolue constamment tout en restant dans le domaine mystérieux du temps.

Les œuvres de Jean Bernard Métais sont présentes partout sur le territoire français et sur les cinq continents. Il est de toutes les finales des grands concours internationaux, en remporte fréquemment, et va bientôt ériger une sculpture monumentale à la Paul Getty Fondation de Los Angeles, relooker le Queens Bridge de Londres, embellir l’Ambassade de France à Pékin au terme d’un concours très exigeant. Ce film entend lui rendre hommage. Ceux qui connaissent ses œuvres, car ils les fréquentent au quotidien, découvriront un artiste simple, humaniste profond, un grand travailleur, un homme nourrit par ses origines sarthoises et le respect atavique de la terre où il est né. Un personnage de la vraie vie. Ceux qui ne le connaissent pas découvriront un français comme on aimerait qu’il y en ait des millions. Ce film sera, je l’espère, le premier d’une série de plusieurs autres, car Jean Bernard Métais est jeune, et son art est en constante évolution. Il s’interroge sans cesse sur la relation entre l’art, la cité, et les citoyens. L’entendre, c’est mieux comprendre vers quelle société nous allons.